Nous avons appris de plusieurs Ovillois que deux ou trois  afficionados du maire lors leur tournée durant la dernière Fête des Voisins en avaient profité pour tenter de me dénigrer sur l’affaire « des tribunes libres » (je cite : « il conteste le règlement municipal et il écrit n’importe quoi »).

Rappelons qu’en octobre 2011 à l’occasion de mon entrée en fonction, nous avions réclamé en strict application du règlement intérieur de la ville, que le maire place désormais sa tribune libre à l’extérieur de l’encart de 5.000 caractères réservé à l’opposition et qu’il nous délivre notre droit réglementaire à  1.000 caractères.

Le maire avait alors refusé véhémentement puis mis en place tout un stratagème avec la complicité de notre ex tête de liste pour  m’empêcher d’accéder aux commissions. Avec l’intervention du sous préfet, ce vaudeville tourna en eau de boudin à leur entier détriment à tous deux.

La liberté d’expression étant la clé de voute de toute démocratie, nous avons donc saisi le Tribunal pour récupérer tout ce qui nous était illégalement supprimé.

« L’autre opposition » n’a fort hypocritement pas soutenu notre action car leur esprit sectaire n’accordera jamais rien à la démocratie dés lors qu’elle servirait leur adversaire. Que voulez-vous, comme disait Molière et Brassens à sa suite, le temps ne fait rien à l'affaire.

Le maire a de son côté engagé pour 15.000 euros de frais d’avocat (sic !) à la charge de la ville et a produit divers mémoires tous plus diffamatoires les uns que les autres en vue de m’attaquer personnellement et de tenter de justifier l’injustifiable.

Car aucun maire n’a le droit de s’approprier tout ou partie de l’espace public réservé à ses adversaires ni de parasiter leur encart, surtout le plus souvent pour baratiner et ne rien dire de sérieux.

Les débats ont été clôturés en avril dernier. Il semblerait que le magistrat rapporteur ait bloqué ensuite la mise en délibéré de l’affaire pour des raisons électorales.

Voilà où nous en sommes, voici la vérité à ce jour sur l’affaire somme toute emblématique des « tribunes libres ovilloises ».