Voici ce que nous lisons sur un blog de campagne dont nous ne signalerons pas autrement les références, histoire de ne pas faire de publicité à son auteur dont la vision communautaire parait  décidément bien étriquée.

Chacun se souvient de l’épisode de la piscine commune entre Carrières et Houilles qui se solde aujourd’hui par un fiasco pour Carrières. Houilles bénéficiera d’un équipement ultramoderne en avril 2014. Carrières conservera, quant à elle, en avril 2014 une piscine quadragénaire en fin de vie, avec 100% des frais de fonctionnement, d’entretien, et de rénovation à sa charge… si nous décidons de la conserver en activité ! 

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Ce jeudi 20 décembre, le Conseil Municipal de Chatou a voté la résiliation de la convention entre Chatou et Carrières, qui nous permettait de partager les facilités de la cuisine centrale de cette commune voisine pour y préparer nos repas. Cette convention était pourtant l’une des grandes fiertés du maire  sortant ! Que s’est-il passé ? Une fois encore, ses qualités de négociateur ont fait merveille… Il s’est mis tout seul hors jeu, faisant subir les conséquences de sa posture à tous les Carrillons.

Les propositions de la ville de Chatou liées au renouvellement de cette convention étaient responsables et méritaient d’être examinées, voire améliorées à la marge, pour satisfaire les deux parties. Hélas, dans une négociation, il faut faire preuve de souplesse et de modestie surtout quand on est demandeur. Plusieurs mots qui ne font pas décidément pas partie du registre du maire sortant…

La ville de Carrières dispose désormais d’une année jusqu’à début janvier 2015 pour trouver une solution alternative. Et cela risque de coûter beaucoup d’argent à la ville.

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Les solutions dans l’urgence sont en effet les pires. La mairie de Chatou approchée sur ce dossier n’est pas opposée à une reprise des négociations. Hélas, le maire sortant aura bien du mal à résoudre ce problème, compte tenu de l’état des relations délétères qu’il a créé avec les représentants de la ville de Chatou. (...)

Comme il a été souvent relevé en conseil municipal par l’opposition, l’attitude arrogante et dominatrice du maire face aux maires de la boucle et autres instances pénalise considérablement notre ville.

En conclusion… Il est difficile de faire pire, surtout lorsque la perspective d’une évolution de la CCBS en Communauté d’Agglomération approche à grands pas et que les relations intercommunales s’avèreront primordiales pour préserver les intérêts de notre commune.

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Nos observations à ce stade :

- la lettre de résiliation de prestations du maire de Chatou nous a été communiquée (on la trouve sur le blog de Monsieur Thierry Doll, conseiller municipal à Carrières) ; son émission intervient en plein période pré-électorale ; sa rédaction - des plus abruptes - n'exprime aucun esprit d'équilibre ni de prévenance à l'égard des enfants de Carrières sur Seine et de leurs familles (de même que pour les finances de la ville de Chatou ? la question mériterait d'être posée) ;

- à l'instar de l'affaire de la piscine de Houilles, on assiste à des guéguerres personnelles entre maires et à un système de coterie assez grotesque ; pas une seule fois, l'intérêt communautaire n'est envisagé et une fois de plus, c'est la cohérence même de notre communauté de communes qui est remise en question.

Nos voeux à ce stade est que la Communauté de Communes s'empare de ce dossier pour régler ce différend dans l'intérêt bien compris des enfants de Carrières sur Seine et de leurs familles, que nul ne peut laisser décemment à l'abandon.

Cette célébration devrait en fait être l'occasion de rappeler certains vérités historiques.

Evoquer la lutte contre le servage, toujours pratiqué en métropole dans certaines régions française à l'aube de 1789.

Rappeler que le Tiers Etat (cf. ses cahiers de doléances de 1789) n'était pas favorable - pour des raisons financières et patronales faciles à deviner - à l'abolition de l'esclavage.

Cette abolition était en fait surtout le cheval de bataille du bas Clergé (cf. ses cahiers de doléances) d'où sortiront Siéyès, Grégoire, Fouché et tant d'autres révolutionnaires.
A relever également, un remarquable discours de Talleyrand, alors Ministre des Affaires Etrangères, lu en 1797 à l'Institut, portant sur la relance économique des colonies, également violemment anti-esclavagiste.

L'abolitionnisme à l'époque procédait aussi d'une certaine éducation humaniste et religieuse.

En revanche, c'est Napoléon, monarque "éclairé", qui, sous la pression des réseaux patronaux, relayée par l'impératrice Joséphine, qui a restauré l'esclavage dans les colonies.
Ensuite, Toussaint Louverture, communément célébré comme un hérault anti-esclavagiste, s'est de fait comporté en Haïti comme un véritable dictateur militaire avide de pouvoir tyrannisant volontiers la population esclave.

Egalement, c'est Louis-Philippe qui abolit l'esclavage en 1846 en Martinique et Guadeloupe.

Enfin, le choix de l'abolition définitive de l'esclavage en France a été surtout celui de Lamartine, chef du gouvernement provisoire de la IIème République, en représentation ici. C'est donc à lui tout comme à Schoelcher que reviennent la responsabilité et l'honneur de cette décision.

Nous avons donc certainement tous un ancêtre qui a été esclave à un moment ou un autre de l'histoire de l'humanité. De même, les personnes qui sont mortes récemment au Bangladesh étaient des esclaves ... sans oublier par exemple des esclaves chrétiens comme Cervantès ou juif comme Flavius Josephe, et des millions d'autres encore malheureusement de nos jours.
Associer dés lors exclusivement l'esclavage à la traite négrière, au racisme anti-noir, et aux bienfaits d'un certain laïcisme procède de l'image d'Epinal.

Pour ne pas dire d'une piètre propagande politicienne d'arrière garde tendance radsoc.

Venez nombreux, mais attention : admission sous conditions médicales !

Saluons au passage l'équipe des bénévoles de Houilles notamment animée par l'excellent Pierre-Michel Malcuit.

Cette équipe vient de recevoir au nom de la ville de Houilles pour l'année 2012 le label de "commune donneur" en remportant deux récompenses : "coeur collecte" (visant la promotion des résultats locaux via une communication spécifique) et "coeur communication" (visant la communication générale de ce type d'évènements).

Il faut dire aussi que les Ovilloises et Ovillois se montrent traditionnellement attachés à ce genre d'opérations de solidarité, ce qui est à mettre à l'honneur prioritaire de ses habitants.

Ca aide !