Voici un photomontage (tous droits réservés, reproduction interdite) d'une des places d'accès à notre ville, celle donnant l'accès à notre voisine Carrières sur Seine et au lycée des Pierres Vives, telle qu'elle aurait du être aménagée depuis belle lurette par notre communauté de communes dans le cadre de son SCoT (schéma de cohérence territorial).
“Si l’on tente de mener une politique d’aménagements cyclables sans les usagers, on risque de faire des bêtises. Par exemple, installer une piste cyclable dans un endroit où il n’y a pas de cyclistes.” C’est un élu expérimenté qui le dit (...). Les associations cyclistes ont une connaissance du terrain, des itinéraires, des problèmes quotidiens des usagers du vélo qui en font des interlocuteurs incontournables : “Une bonne politique vélo pour la ville suppose qu’existe un trio : élus, techniciens et associations.” Dans un certain nombre d’agglomérations, les associations cyclistes ont gagné une réelle influence et sont considérées comme des partenaires capables de discuter d’égal à égal avec les techniciens des services de la voirie. [Il faut dans d'autres villes] de longues années, des décennies même, pour en arriver là, pour que les associations ne soient plus perçues seulement comme des groupements contestataires ou de “doux rêveurs”, mais comme des interlocuteurs compétents."
Chez nous pour bien faire avancer les choses, il faudra de nouveaux élus scrupuleux, ayant conscience des nécessités démocratiques du moment, pour aménager avec un minimum de bon sens.
Par exemple, éviter le simple peinturlurage au sol qui ne sert à rien, sauf à mettre en danger les cyclistes les jours de pluie !